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POTE = copain, complice

Guest User

(Il s'agit de la cinquième partie d'une série en cinq parties sur mon parcours qui m'a conduite à créer un nouveau festival de musique à Besançon, en France.)

Je ne connais ni mon vrai moi ni ma véritable identité. Cela change dans la vie au gré du temps. Suis-je la même personne lorsque j'étais étudiante boursière aux États-Unis ou jeune mère sans emploi en France ?

Les circonstances et l'âge me font changer.

Il y a aussi certaines choses essentielles que l’on porte toute sa vie.

Aujourd'hui, je me sens adolescente, mais plus pressée que jamais - pas de temps pour la mesquinerie, pour l'intolérance.

Aujourd'hui, j'ai une vie matérielle très simple : pas de voiture, pas de maison. Ayant tellement bougé et ayant tant perdu, je me suis rendu compte que beaucoup de choses n’ont pas d’importance. Quand j'étais enfant à Taiwan, nous déménagions littéralement chaque année. Puis en Amérique et en Europe, les histoires d'emballage de cartons, de stockage et d'expédition d’un continent à l’autre sont devenues une saga en soi. Aujourd'hui, je n’ai pratiquement rien conservé de tous ces objets déplacés. Ce qui compte, ce sont les gens, la joie d'être ensemble, ce que nous créons avec notre âme et les souvenirs indélébiles que nous partageons :

Dans ma vie, avec de nombreux musiciens de tous âges, nationalités et origines, j’ai partagé non seulement des repas, répétitions, cours, jeux, mais aussi le plaisir de découvrir simultanément la beauté et les surprises d'un morceau de musique interprété ensemble,

le plaisir de faire des erreurs et de piquer un fou rire ensemble,

le plaisir de s'entraider pour grandir et s'épanouir,

le plaisir de repousser les limites ensemble, de jouer avec les trucs bizarres à la marge,

le plaisir de partager notre patrimoine musical vivant et nos émotions avec toutes et tous.

Il y a quelques jours, j’ai annoncé que j’avais créé un nouveau festival de musique, Playing On The Edge, POTE. La première édition aura lieu à Besançon du 23 au 25 octobre.

En français synonyme de «copain» ou «complice», POTE s'engage à créer une communauté artistique inclusive où chacun a une voix expressive et créative.

Je suis ravie de vous inviter - musiciens amateurs ou professionnels, étudiants, amateurs, danseurs, artistes de la scène - à venir jouer avec nous au POTE Festival.

En tant qu'artiste individuel ou en tant qu'ensemble, vous pouvez vous inscrire avant le 15 septembre en proposant le projet de vos rêves ou en participant à des pièces d'ensemble comme « In C » de Terry Riley.

Pour découvrir le début de la pièce et comment tout le monde peut y participer, voici une collaboration enregistrée par :

Gaël Rabbe à Autrans

Yasmina Spiegelberg

dans le Vermont (The Yellow Barn)

Thomas Nicol

à Besançon Opasso

Hortense Airault

à Genève

Alfred Massaï

à Ville de Besançon

Lee Yi Wei Angus

à Hong Kong

Grand merci aux musiciens !

Le mode d’emploi pour jouer “In C” est ici https://www.festivalpote.com/fr/flashmob

En savoir plus sur le festival festivalpote.com

Jouez au festival www.festivalpote.com/fr/jouer-au-festival

Nous soutenir www.festivalpote.com/fr/nous-soutenir

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Les rêves de ma mère

Guest User

(Il s'agit de la quatrième partie d'une série en cinq parties sur mon parcours qui m'a conduite à créer un nouveau festival de musique à Besançon, en France.)

Je ne serais pas musicienne aujourd'hui si ce n’était grâce à ma mère et à l’expérience de l’exil.

Ma mère - une petite femme légère d'une beauté et d'une intelligence perçantes - est née de parents réfugiés qui ont fui la Chine pendant la guerre civile en 1949. Grandissant dans la pauvreté, avec peu de possibilités d'éducation ou de perspectives professionnelles pour elle-même, elle n'a épargné ni énergie ni dépenses pour offrir à ses trois enfants la meilleure éducation avec le plus d’ouverture possible avec nos maigres ressources.

A Taiwan, j’ai commencé à apprendre le piano à 3 ans en cours collectif puis le violon à 5 ans avec le père de Yo-Yo Ma, le Dr Hsiao-Tsiun Ma.

J'ai dansé et joué au théâtre à partir de 8 ans, puis j'ai tenu un rôle dans une série télévisée pendant trois ans.

Fascinée par les époques et les terres lointaines, j'ai lu avec férocité les classiques de la littérature chinoise et occidentale.

À 12 ans, il semblait évident pour ma mère que nous devions quitter Taiwan pour poursuivre une meilleure éducation. J'ai commencé à apprendre l'anglais et, après une audition, j'ai été reçue à la Juilliard School. Ma mère a emballé de gros bagages et nous a transférés aux États-Unis.

Le fait de tout abandonner et de partir ailleurs m'a fait prendre conscience de tout ce que j'avais perdu, de toutes les personnes qui ont soudainement disparues de ma vie. Les choses qui m’avaient construite n’étaient plus là. J'ai dû me réinventer, combler toutes les pertes.

C’est ce que j’ai réussi à faire à l’école en suivant un cursus d'arts libéraux. Au collège, je n’oublierai jamais la joie de recevoir le premier travail semestriel à rendre: nous pouvions littéralement choisir n’importe quel sujet d’intérêt, faire des recherches et présenter nos pensées. Qu'est-ce que la «Renaissance»? Qu'est-ce que le «christianisme»? J’étais libre de lire et rechercher dans toutes les directions et de trouver ma propre connexion à l'inconnu!

Étudiant simultanément à l’école publique et au Juilliard Pre-College, puis poursuivant des études en double cursus à l’université Columbia et Juilliard puis Harvard-Juilliard, j’ai continué à faire évoluer ma compréhension de la musique et de la littérature à travers mes recherches en littérature comparée.

Il y a quelques jours, j'ai annoncé que j'avais créé un nouveau festival de musique, POTE - Playing On The Edge, "Jouer sur le fil". Célébrant la créativité musicale et les sciences humaines, le festival vise à encourager le public à explorer les arts, la littérature et les sciences humaines. Venez nous rejoindre pour les concerts et les jam sessions - il y en a pour tous les goûts!

En savoir plus sur le festival ici
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Vous jouez de la musique contemporaine? Je pense que toutes les nouvelles musiques sont laides

Guest User

(Troisième partie d'une série en cinq parties sur mon parcours qui m'a conduit à créer un nouveau festival de musique à Besançon, en France.)

En tant qu'étudiante à la Juilliard School, j'ai été ravie par l'offre de cours au choix : chœur de chambre, musique de film, Sonates pour piano de Beethoven, Max/MSP, The Modernist Era, ensemble de musique contemporaine… J'étais en quête de l'inconnu et avais une grande soif d’apprendre inassouvie. M'ayant longtemps fascinée, le monde de la musique classique s’ouvrait à moi !

En m'inscrivant à des cours de composition, j'aspirais à donner pleinement la parole à ma créativité d'adolescente et à composer de la musique aussi déchirante et sublime que mon compositeur préféré de l'époque, Brahms ! Mon professeur de composition, sympathique et compatissant, à qui je suis éternellement reconnaissante - Eric Ewazen - m'a patiemment écoutée et aidée avec mon premier opus, mais m'a également donné une liste d’œuvres contemporaines à écouter et différents modes et harmonies à essayer.

En arrivant à ma leçon de la semaine suivante, j'ai désespérément dit à M. Ewazen que je ne pouvais rien composer avec les nouveaux modes et harmonies, "ils sonnent juste comme du bruit pour moi." Il m'a invité à m'asseoir et à écouter patiemment les différentes œuvres en faisant référence à une reproduction d’une peinture abstraite de Jackson Pollock accrochée au mur de sa classe, portant mon attention sur les «rythmes» dans les couleurs.

Semaines après semaines, je me suis mise au piano en essayant de combiner les différents modes, et j'ai tenté de « rentrer » dans cette nouvelle musique pour moi mais je me sentais complètement en échec. M. Ewazen, à sa manière habituelle, chaleureuse et rassurante, a déclaré: "Ne t’inquiète pas. Un jour, ils ne sonneront plus comme du bruit."

Bien que ma vie de compositrice n'ait pas été poursuivie au-delà de deux ans de cours de composition, M. Ewazen m’a laissé la liberté d’expérimenter et, avec patience, m’a donnée confiance pour explorer, pour dédramatiser, pour donner du sens et rendre accessible ces nouvelles sonorités.

Ensuite, d’une façon imperceptible au cours du temps, les émotions, la beauté et la puissance la musique contemporaine ont commencé à me fasciner : je me suis progressivement impliquée dans des ensembles de musique contemporaine à New York, Zurich, puis en France.

J’avais passé le cap !

Vous sentez-vous étranger∙e à la musique contemporaine ? Vous vous sentez confus∙e à son égard ? Vous n'aimez pas ça ?

Je vous comprends, j’ai connu ça.

Voici quelques idées pour faire un premier pas :

➢ N’oubliez-pas vous avez le droit de vous sentir confus∙e !

➢ Jouez cette musique vous-même au lieu d’essayer de l’écouter, si possible en étant guidé par des interprètes expérimentés ;

➢ Laissez votre imagination s’immiscer dans votre interprétation (histoires, sons, images, parfums, grooves ...) et suivez votre inspiration du moment ;

➢ Apprenez-en davantage sur le contexte de la pièce - même l'œuvre la plus révolutionnaire n'a pas été créée dans le vide. Le contexte historique et les histoires humaines contribuent grandement à humaniser les partitions.

Il y a quelques jours, j'ai annoncé que je lançais un nouveau festival, POTE, Playing On The Edge.

L'une des missions centrale du festival est d'ouvrir le monde de la musique contemporaine à tout le public en invitant chacun à y participer.

Êtes-vous curieux de musiques nouvelles ? Vous avez un projet musical créatif que vous aimeriez présenter ? Cherchez-vous des partenaires avec lesquels vous pouvez essayer des choses ? Écrivez-moi et faites-moi part de vos pensées !

En savoir plus sur le festival festivalpote.com

Jouez au festival www.festivalpote.com/fr/jouer-au-festival

Nous soutenir www.festivalpote.com/fr/nous-soutenir

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Mon nouveau projet

Guest User

Mon nouveau projet : réunir les musiciens et CÉLÉBRER la créativité artistique tout azimut


(Il s'agit de la deuxième partie d'une série de cinq de l’interview de Szuhwa WU sur son parcours qui l'a conduit à créer un nouveau festival de musique à Besançon, en France.)

POTE : Qu’est-ce qui te rapproche des autres ?

Ayant fait l’expérience à plusieurs reprises de l’immigration et de la solitude, de Taiwan aux Etats-Unis, puis en Suisse et en France, j'ai dû surmonter certaines barrières comme l’apprentissage des langues et l’imprégnation de chaque nouvelle culture notamment à cause de ma timidité.


POTE : Quelle a été ton expérience musicale collective fondatrice ?

La première fois que j’ai participé à un camp d'été dans la Maine aux Etats-Unis, j'ai joué intensément pendant un mois de la musique de chambre avec de jeunes musiciens expérimentés. L’esprit de collaboration, le dévouement à un objectif commun et la création musicale qui en a résulté m’ont submergé de joie. Cela ressemblait à une utopie pour moi.


POTE : Quand a émergé ta propre créativité musicale ?

Adolescente, alors que j’étudiais à la Juilliard School, je me suis inscrite à des cours de composition où j'aspirais à donner pleinement la parole à ma créativité musicale : je rêvais de composer une musique déchirante et sublime comme mon compositeur préféré à l’époque, Brahms. Je ne me rendais pas compte à ce moment-là que je démarrais un voyage totalement différent qui me conduirait de Brahms à Boulez en m'impliquant activement dans différents nouveaux ensembles de musique à New York, Zurich, puis en France.


POTE : Quelle est ta pratique musicale collective actuellement?

Je me considère comme « omnivore » de la musique, je navigue constamment entre orchestres symphoniques, ensembles de musique de chambre classique mais aussi de musique nouvelle et groupes de musique ancienne. A l’aise avec des musiciens et des publics différents, j'aime autant découvrir de nouveaux répertoires, techniques, nouvelles technologies numériques que d’étudier les traités de musique ancienne qui permettent de se projeter dans le passé. Quelle que soit l’époque, j'adore comprendre l’univers de chaque compositeur et ainsi établir de nouveaux liens avec nos propres émotions et expériences actuelles. Je ressens une grande joie et un privilège de “jouer sur le fil,” comme une sorte de funambule !


POTE : Toutes ces expériences de groupe se complètent ?

Tout à fait, les ensembles avec lesquels je collabore sont assez spécialisés dans leur style de musique et s’adressent à des groupes sociaux distincts. Mon expérience de différents genres et pratiques me permet de partager pleinement des émotions parfois « venues d’ailleurs ». Par exemple, quand je joue avec des ensembles contemporains, j’essaie d’apporter de l'ouverture émotionnelle, de la vulnérabilité d'écouter et d'être guidé par les formes historiques de l'instrument. Avec les groupes de musique ancienne, j’apporte également mon expérience des compositions contemporaines qui aide parfois à se mettre dans la peau des musiciens de l’époque qui interprétaient de nouvelles créations musicales.

POTE : la musique contemporaine, c’est nouveau à Besançon ?

Oui, vivant à Besançon, j’ai remarqué qu’il n’y a ni d’ensemble spécialisé ni de programmation dédiée à la musique contemporaine. Enseignant la musique de chambre au conservatoire, avec deux de mes collègues, nous avons créé il y a cinq ans un atelier de musique contemporaine avec un programme structuré mais expérimental. La première année, j’ai ressenti une excitation palpable tout au long de l'année scolaire alors que nous nous embarquions dans ce nouveau voyage. Nous avons partagé nos expériences personnelles de manière à arrimer notre quinzaine d’étudiants, musiciens novices ou expérimentés, à la musique nouvelle dans un espace de découverte et de collaboration leur permettant de se sentir exaltés. Une symbiose de groupe s’est rapidement créée entre étudiants et enseignants, l’Atelier musiques nouvelles était né.

POTE : Pourquoi un festival ?

Après quatre saisons très riches de l’Atelier avec de nombreux projets musicaux, j'ai voulu approfondir cette expérience et lancer un festival qui rassemble des musiciens et célèbre la créativité musicale à travers les genres :

Un festival, un forum, une attitude : POTE – Playing On The Edge entend créer une véritable communauté artistique animée par le décloisonnement de la musique classique. Concerts-concepts, échanges musicaux, fêtes de musique de chambre ou jam sessions participatives rassemblent un public large et curieux autour de démarches inédites.

Faire découvrir un répertoire contemporain stimulant, placer la transversalité au cœur d’un projet artistique et humain, rassembler des musicien·nes issu·es de la région Bourgogne Franche-Comté — amateur·ices, jeunes talents ou professionnel·les confirmé·es : c’est là l’ambition du festival « POTE ».

Le festival inaugural se déroulera du 23 au 25 octobre 2020 au FRAC, à la Maison Victor Hugo, au Kursaal (Salle Proudhon) et à l'Auditorium de la Cité des arts.

Nous lançons également un appel à participation pour que chaque musiciens amateur·ice ou professionnel·le puisse jouer dans des sessions participatives !

Plus d'informations peuvent être trouvées sur: festivalpote.com

J'espère que vous vous joindrez à moi alors que je lance cette nouvelle aventure pour apporter joie et chez moi grâce à la musique.

En savoir plus sur le festival ici
Jouez au festival ici

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Je voudrais vous annoncer

Guest User

Chers amis,

J'ai eu une grande prise de conscience, il y a environ un an.

Un désir, une soif, une agitation me rongeait intérieurement.

J’étais en quête de quelque chose et je ne savais pas quoi.

J'étais au milieu d'une saison musicale passionnante et la saison 2019-2020 s’annonçait incroyable. Comment pouvait-il encore me manquer quelque chose ?

Mon histoire était censée raconter comment ma mère - fille de parents réfugiés à Taïwan pendant une période de troubles politiques à Taïwan - a défié toutes les règles en élevant seule ses trois enfants, a emménagé avec eux aux États-Unis sans parler un mot d’anglais, et a réussi à faire que TOUS deviennent diplômés de prestigieuses universités de la Ivy League afin qu’ils poursuivent des carrières internationales.

Etait-ce l'excès d'élément « eau » que la voyante chinoise avait prédit à ma naissance qui perturbait mon équilibre ? Après tout, mes parents avaient choisi le caractère « Hwa » de mon nom - qui signifie bouleau, avec le radical « bois » de base -précisément pour contrecarrer cet élément « eau ». Bon, c’est vrai que j'ai rencontré l’homme qui deviendra mon mari dans le ciel de Sibérie lors d'un vol Tokyo-Paris, mais, depuis une bonne dizaine d’années, je me suis installée en France à Besançon, ville paisible et très verte, et je vis une vie rêvée en tant que violoniste :

- Je fais des concerts avec d’excellents musiciens comme ceux de l'Ensemble intercontemporain et Mischa Maisky et je me produis dans des salles prestigieuses tels l’Elbphilharmonie à Hambourg, le KKL à Lucerne et la Philharmonie de Paris ;
- Je collabore régulièrement avec l'Orchestre Victor Hugo sous la direction artistique de Jean-François Verdier, et avec l'Ensemble Tetraktys à Besançon ;
- J’ai atteint un équilibre entre performance et enseignement, en tant que co-soliste de l'orchestre et professeur au conservatoire de Besançon, et avec une grande ouverture grâce à des projets ponctuels à travers le monde ;
- Mon projet de récital solo s’est concrétisé avec une tournée en Asie et en France, le quatuor à cordes expérimental « Quatuor Impact » auquel je participe et l'Atelier de Nouvelles Musiques que j'ai fondé ouvrent de nouvelles perspectives ;
- Je suis soutenue par ma famille ;
- L'incroyable enseignement que j'ai reçue à la Juilliard School et dans les universités Columbia et Harvard continue de me nourrir.

C'était si déroutant pour moi. Quelle pièce du puzzle pouvait bien manquer ?

En plein milieu d'une résidence artistique intensive, j'ai réfléchi pendant une nuit entière et j'ai commencé à écrire ce que j'imaginais et désirais en plus pour moi-même. Tout s'est mis en place très rapidement.

En terme de créativité, je savais ce qu'il en était. J'ai réalisé que quelque chose d’unique était en moi depuis toujours : le souhait de m’investir pour contribuer à faire vivre le lieu où je vis avec ma famille, ma ville et le désir de partage en local de mes expériences avec mes connaissances bisontines : voisins mélomanes, professeurs de mes enfants, élèves, anciens élèves qui sont maintenant des professionnels en herbe, collègues du conservatoire, médecins qui sont aussi musiciens amateurs, public et supporters de longue date… qui m'ont adopté et nourri en tant qu'artiste. Plus que tout, je veux rassembler ce que j'ai appris, ainsi que ce que j'ai entendu et joué dans le monde entier afin de le partager avec chacun d'entre vous.

Je voudrais vous annoncer ainsi que j’ai créé un nouveau festival qui s’appelle P.O.T.E. pour “Playing On The Edge” ou “Jouer sur le fil”.

Pourquoi “Playing On The Edge” ? Vous le saurez dans ma prochaine lettre !

Entre temps, si vous souhaitez partager votre histoire ou votre expérience personnelle sur la musique, envoyez-moi un message !

Bien cordialement,
Szuhwa

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